Conscient que la robustesse et la résilience du système de santé reposent sur des ressources humaines formées et qualifiées, le Togo a multiplié les efforts pour l’ouverture de plusieurs écoles paramédicales. Ainsi, en octobre 2018, le pays a ouvert quatre écoles paramédicales, chacune comportant une filière d’infirmiers / infirmières, à Dapaong, Atakpamé, Kpalimé et Tsévié. Cela rentre en droite ligne avec la volonté du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, d’étendre la couverture médicale à l’ensemble de la population togolaise. Pour ce faire, des efforts sont à faire au niveau de la formation.

Déconcentrer et décentraliser les centres de formation

Afin de répondre aux besoins en soins de santé de l’ensemble de la population togolaise, notamment les populations les plus vulnérables et celles vivant dans les zones reculées, il convient de veiller à la répartition homogène des centres de formation du personnel médical. En d’autres termes, les efforts devront être concentrés sur la déconcentration et la décentralisation de ces centres de formation, en plus de l’amélioration de la gestion, de la réhabilitation et de l’équipement des formations sanitaires.

C’est dans cette optique que le gouvernement togolais multiplie les efforts, ce qui s’est concrétisé en 2018 par l’ouverture de, non pas une, mais de 4 écoles paramédicales au pays, chacune comportant une filière d’infirmiers / infirmières, qui viennent rejoindre les écoles d’infirmiers / infirmières déjà existantes à Lomé et à Kara.

Devenir infirmier / infirmière au Togo

La formation dans les écoles d’infirmiers / infirmières au Togo est ouverte aux bacheliers, est sanctionnée par l’obtention d’une licence professionnelle en sciences de la santé au bout de trois ans d’étude. Par ailleurs, l’école des assistants médicaux de Lomé permet l’obtention d’un master professionnel, tandis que la formation dans les facultés de sciences de la santé de Lomé et de Kara aboutit au doctorat et à la spécialisation. Notons que les écoles de Dapaong et de Kara sont rattachées à la faculté des sciences de la santé de l’université de Kara. Celles d’Atakpamé, de Kpalimé, de Tsévié et de Lomé sont, quant à elles, rattachées à la faculté des sciences de la santé de l’université de Lomé.

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