Puisant ses principes dans des convictions éthiques, écologiques et de bien-être, le régime végétarien invite à une nourriture plus respectueuse de la planète, plus respectueuse de soi. Comment ? En mettant de côté les protéines animales telles que la viande, les œufs et les fruits de mer, au profit de sources végétales comme les légumineuses, les céréales ou encore le soja. Envie d’en savoir plus sur le régime végétarien ? Apprenez-en plus dans la suite !

Une brève histoire du régime végétarien

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le régime végétarien ne date pas d’aujourd’hui, mais remonte à plusieurs millénaires, à une époque où il était qualifié de « diète végétale » ou « xérophagie ». Toujours à cette époque, ce régime particulier a trouvé écho chez des penseurs grecs, dont les plus connus sont Pythagore, considéré par beaucoup comme le précurseur de ce mouvement, dont les adeptes étaient appelés « phythagoréens ». En traversant les âges, d’autres penseurs de renommée ont, à leur tour, embrassé ce mode de vie, de léonard de Vinci à Ghandi, en passant par le non moins célèbre Albert Einstein. Plus près de nous, Brigitte Bardot, Paul McCartney et Aymeric Caron portent aujourd’hui haut et fort le flambeau du végétarisme.

Pourquoi opter pour un régime végétarien ?

De l’avis de Samadeva, l’adoption d’un régime végétarien peut être motivée par diverses raisons : si certains y voient une démarche santé, cherchant à prévenir des maux comme l’obésité, le diabète ou encore les troubles cardiovasculaires, d’autres sont plutôt guidés par une préoccupation éthique envers le bien-être animal ou par un souci environnemental. Sans oublier ceux pour qui ce choix est enraciné dans leurs convictions religieuses… Mais au-delà de ces motivations, le fil conducteur du végétarisme demeure le même : délaisser la consommation de chair animale pour privilégier des sources de protéines végétales.

Y a-t-il une différence entre le régime lacto-ovo végétarien, végétalie et pesco-végétarien ?

La réponse courte : oui, il existe des différences entre ces différents régimes, tous taxés de « végétarien ». En effet, il faut savoir que le monde végétarien ne se limite pas à un seul régime… Dans le détail, le lacto-végétarien fait le choix de consommer des produits laitiers, à l’exclusion des œufs, contrairement au lacto-ovo-végétarien, qui inclut dans son alimentation à la fois produits laitiers et œufs, mais délaisse la viande et le poisson. En revanche, le pesco-végétarien donne une place au poisson tout en conservant les produits laitiers et les œufs, tout en évitant la viande. Le flexitarien, lui, adopte une approche plus souple en limitant sa consommation de viande sans s’en priver totalement. Quant au végétalien, il opte pour une démarche radicale en écartant de son assiette toute denrée d’origine animale, qu’il s’agisse de viande, de produits laitiers, d’œufs ou même de miel.

Régime végétarien : entre avantages et limites

Commençons par les avantages, au premier rang desquels un véritable potentiel dans la prévention des pathologies cardiovasculaires. Ajoutez à cela un apport conséquent en fibres qui favorise le transit intestinal et un sentiment de satiété qui aide à réguler l’appétit. La diversité alimentaire est aussi au rendez-vous, permettant d’explorer une vaste palette de nutriments et d’aider à maintenir un poids santé. Et, cerise sur le gâteau, l’adoption de ce régime est une invitation à une riche aventure culinaire, un véritable festival de découvertes gustatives.

Mais le régime végétarien a aussi ses limites, notamment le ratio déséquilibré entre les Oméga-6 et les Oméga-3, qui peut devenir une préoccupation, tout comme le spectre d’une carence en fer si l’alimentation n’est pas judicieusement équilibrée.