Le scanner dentaire, souvent appelé dentascanner, est un examen de radiologie qui joue un rôle crucial dans diverses procédures dentaires et maxillo-faciales. Bien que son usage soit en déclin au profit d’autres technologies moins irradiantes, il reste indispensable dans certaines situations spécifiques. Découvrons les différentes raisons pour lesquelles cet examen est prescrit, son déroulement, et où le réaliser. Pour cela, on fait le point avec Geoffrey Migliardi.

Pourquoi faire un scanner dentaire ?

Le scanner dentaire est principalement indiqué pour la planification implantaire et l’exploration des pathologies sinusiennes. En effet, il offre une image précise des structures dentaires et osseuses, essentielle pour les interventions chirurgicales complexes.

Pour les dents de sagesse incluses, par exemple, le dentascanner permet de visualiser leur position exacte et les structures environnantes. Il est aussi utilisé en cas de traumatismes dentaires et osseux pour évaluer l’étendue des dommages. De surcroît, les chirurgiens maxillo-faciaux y ont recours pour examiner les lésions tumorales, les dysmorphoses dento-squelettiques, et les kystes dentaires.

En implantologie, cet examen est crucial pour déterminer le volume osseux disponible et visualiser la position du nerf mandibulaire, ce qui aide à choisir la taille et la forme de l’implant. Il permet également la réalisation de guides chirurgicaux précis, modélisés et imprimés en 3D.

Où faire un scanner dentaire ?

Le scanner dentaire n’est pas effectué dans les cabinets dentaires classiques en raison de la nécessité d’un équipement spécifique. Il doit être réalisé dans un centre de radiologie équipé d’un scanner traditionnel. Il suffit de prendre rendez-vous dans l’un de ces centres, où un personnel qualifié effectuera l’examen.

Autre fait notable : contrairement aux examens plus courants comme la radiographie panoramique ou le cone beam, le dentascanner nécessite une logistique plus complexe. Cependant, il reste une option indispensable lorsque ces autres techniques ne peuvent pas être utilisées, soit pour des raisons techniques, soit pour des impératifs cliniques précis.

Comment se passe un scanner dentaire ?

Le déroulement d’un scanner dentaire est simple et rapide. Tout d’abord, le patient est installé sur la table d’un tomodensitomètre (TDM) traditionnel. L’examen dure généralement moins de quinze secondes et ne nécessite ni injection de produit de contraste, ni préparation spécifique.

Une fois l’imagerie réalisée, les images numérisées sont interprétées par un radiologue qui rédige un compte rendu détaillé. Ce rapport, accompagné des images, est ensuite transmis au dentiste ou au chirurgien prescripteur pour qu’il puisse établir un diagnostic précis ou planifier une intervention chirurgicale.

Ainsi, malgré l’essor du cone beam, le scanner dentaire conserve sa place dans l’arsenal diagnostique et thérapeutique des praticiens. Ce dernier offre des informations détaillées et essentielles pour certaines pathologies et interventions spécifiques.