La découverte de ce début d’année 2020 est stupéfiante ! C’est désormais démontré : il y a des milliards de mitochondries dans le sang. A l’origine de cette percée scientifique majeure, un biologiste français, Alain Thierry qui, 362 ans après la découverte des globules rouges par le biologiste néerlandais Jan Swammerdam, prouve l’existence de milliards d’organites dans le sang !

Les mitochondries, organismes indépendants ?

Les mitochondries, les chercheurs connaissent parfaitement. C’est d’ailleurs ce qui étonne le plus dans cette découverte. Les mitochondries pullulent dans les cellules, et sont de véritables centrales énergétiques de la matière vivante. Leur rôle ? Brûler les sucres avec l’oxygène de la respiration pour produire l’énergie nécessaire aux cellules, sous la forme d’une molécule ATP. Il faut savoir que les mitochondries possèdent leur propre ADN pour se reproduire. C’est la raison qui pousse les biologistes à penser, qu’autrefois, les mitochondries étaient des organismes indépendants.

La découverte inattendue !

La surprise est de taille : Alain Thierry, biologiste français, directeur de recherche à l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier, découvre que notre sang est envahi de mitochondries ! Lui-même surpris par cette découverte inattendue, il déclare qu’ « effectivement, lorsqu’on considère le nombre élevé de mitochondries extracellulaires que nous avons trouvées dans le sang, on peut se demander pourquoi cela n’a pas été découvert auparavant ». Pour Alain Thierry, cela pourrait s’expliquer : « c’est probablement parce qu’on ne les cherchait pas. Les recherches ont plutôt porté sur les acteurs solubles dans le sang comme les hormones et les facteurs de l’inflammation ». Soulignons aussi le fait que, de par sa petite taille, la mitochondrie peut facilement passer inaperçue.

Sept ans de travaux, c’est le temps qu’il a fallu au biologiste pour parvenir à confirmer la présence de ces organites dans le sang. L’aventure a commencé au National Institute of Health à Washington, aux Etats-Unis, où Alain Thierry mène des recherches sur la thérapie génique. Il a alors une idée, celle d’utiliser les mitochondries comme véhicules pour délivrer de l’ADN thérapeutique aux cellules. A ce propos, le chercheur français déclare : « je travaillais alors sur les fragments d’ADN libérés par les cellules tumorales dans le sang. Pour repérer ces microscopiques fragments, j’ai dû mettre au point une technique révolutionnaire ».

Une porte ouverte à de nouveaux traitements

Alain Thierry découvre, parmi les brins d’ADN nucléaires (que l’on trouve dans le noyau des cellules), de l’ADN mitochondrial. A son retour en France, il poursuit ses travaux et découvre qu’il ne s’agit pas de fragments d’ADN isolés, celui-ci étant empaqueté dans sa structure d’origine. En d’autres termes, il s’agit de mitochondries entières et intactes, au nombre de 300 000 à 3 millions par millilitre de sang. Immédiatement, le biologiste se demande si cet organite ne jouerait pas un rôle dans de nombreux processus physiologiques et pathologiques nécessitant une communication entre les cellules, comme dans les mécanismes d’inflammation. Il précise que « les mitochondries extracellulaires pourraient effectuer plusieurs tâches en tant que messager pour l’ensemble de l’organisme ».

Alain Thierry pense que la découverte de ce mécanisme ouvrira certainement la porte à de nouveaux traitements : « la densité des mitochondries dans le sang pourrait également évoluer en fonction de l’état pathologique, ce qui fournirait un élément de diagnostic à l’utilité indéniable. De même, les mitochondries extracellulaires pourraient servir de biomarqueur dans le diagnostic prénatal non invasif ».

Avis de la rédaction de smun.fr sur l’innovation française en termes de santé

A smun.fr, nous pensons que la recherche en France, quelle que soit sa nature (médicale, fondamentale, pharmaceutique, parapharmaceutique…), doit être soutenue par une politique gouvernementale ambitieuse. Heureusement, des exceptions existent, qui font honneur à la recherche française. Tout comme le biologiste français Alain Thierry, qui vient de faire cette incroyable découverte pourtant passée sous silence par les médias, de nombreuses structures travaillent discrètement (lire par exemple cet avis sur le laboratoire Nutrixeal publié sur le site les-seniors : https://www.les-seniors.com/index.php/nutrixeal/ ) pour faire avancer les connaissances scientifiques, médicales et thérapeutiques en France.

Source :

Un nouveau composant du sang révélé