La spirométrie est un diagnostic simplifié mettant en exergue des pathologies respiratoires de façon précoce. En raison de son importance pour le suivi et la prise en charge de troubles à forte prévalence, cette technique doit être vulgarisée.
Qu’est-ce qu’un spiromètre ?
Le spiromètre est un outil médical destiné à l’évaluation de la capacité pulmonaire d’une personne. Ce dispositif compact est connecté à un ordinateur et favorise le stockage de données. Les informations recueillies sont affichées sur un écran et peuvent être imprimées à tout moment.
Le spiromètre peut révéler un trouble lié au tabagisme, à un environnement toxique ou à une exposition médicamenteuse inadaptée. Il révèle les signes d’une toux chronique ou d’une orthopnée. Dans le même sens, il met en évidence des symptômes de troubles chroniques et permet d’identifier la rhino-conjonctivite allergique chez un patient.
Le spiromètre intervient dans le cadre des bilans de santé notamment pour l’analyse préopératoire d’une chirurgie abdominale. Il est très utile pour encourager un patient à arrêter le tabac.
Comment se servir d’un spiromètre ?
Pour utiliser un spiromètre de façon optimale, le soignant doit justifier d’une formation et de nombreuses actualisations à travers des colloques ou des cours spécifiques. De son côté, le patient doit respecter les conditions inhérentes à un bilan médical. À titre illustratif, il doit éviter de prendre un repas lourd à moins de 2 heures du test.
L’étape suivante pour le soignant consiste à se désinfecter les mains et à renseigner les différentes caractéristiques de son patient dans le spiromètre. Le poids et la taille en particulier doivent être mesurés en présentiel. Le médecin doit également guider le patient tout au long du processus, notamment pour la première phase.
Comment souffler dans un spiromètre ?
L’utilisation du spiromètre s’étend sur trois étapes principales. La première concerne l’inspiration du patient et est capitale pour la suite. En raison du nombre élevé d’erreurs à cette étape, il est recommandé d’utiliser une pince nasale. Le patient se met debout ou assis selon sa convenance et prend une inspiration maximale. Cette dernière est effectuée sans que l’embout de l’appareil se trouve dans sa bouche.
Pour l’expiration, il positionne sa bouche de façon étanche sur l’embout et évacue d’une traite l’air accumulé dans ses poumons. Le processus doit être effectué sans fuite d’air et sans obstruction de la langue. La dernière étape consiste en une inspiration longue du patient avec l’embout en bouche.
Quels sont les différents types de spiromètres ?
Qu’il s’agisse d’un spiromètre triflo, d’un spiromètre voldyne ou d’un spiromètre électronique de poche, les appareils de mesure de la force respiratoire peuvent être répartis en quatre types.
Les spiromètres pneumo-tachographes présentent une membrane ou des tuyaux parallèles à travers lesquels le patient souffle. Avec le modèle à turbine, ce sont les rotations de l’hélice induite par le flux respiratoire qui indiquent les mesures.
Les spiromètres à ultrasons quant à eux fonctionnent à partir de capteurs ultrasoniques. Pour finir, les modèles à filament thermique estiment la force respiratoire du patient en se basant sur la différence de température entre l’air expiré et celui qui est inspiré.
Vous avez désormais un meilleur aperçu du spiromètre et de ses avantages. N’hésitez pas à y recourir pour un diagnostic fiable.