Le domaine de la recherche médicale en France connaît une très belle dynamique depuis quelques années. Une dynamique qui a poussé beaucoup de mastodontes économiques à subventionner les différents travaux réalisés par des laboratoires ou chercheurs de renom. Le dernier projet en date est celui qui réunit le groupe pharmaceutique Urgo, Dassault Systèmes, le laboratoire AFM-Téléthon, etc.

Visant à remplacer l’autogreffe sur les plaies sévères par l’usage d’une peau artificielle, ce projet va bénéficier d’une aide financière de la Bpifrance dont la valeur est estimée à 22,8 millions d’euros. Monsieur Jean Jacques Perrut, biologiste et écrivain, nous en dit plus dans cet article.

Que sait-on de ce projet ?

Le projet baptisé Genesis a pour objectif de créer une peau artificielle qui va permettre de remplacer les tissus de peau endommagés à cause de blessures ou brûlures sévères. Cette technologie est censée substituer définitivement à l’autogreffe, chose qui en cas de succès va constituer une avancée médicale majeure. En tous cas c’est ce qu’explique le président du groupe Urgo Médical, Guirec Le Lous. Celui-ci a d’ailleurs déclaré récemment : « La taille globale du projet s’élève à 100 millions d’euros ». Il a ajouté également : « Genesis s’inscrit dans les « Projets structurants pour la compétitivité » de Bpifrance pour le compte de l’Etat dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA) ». Pour rappel le PIA dispose de 20 milliards d’euros qui vont servir au financement de projets novateurs comme Genesis, sur la période comprise entre 2021 et 2025.

Sur Twitter, le Président Français Emmanuel Macron n’a pas manqué de saluer les initiateurs du projet Genesis en tweetant : « Notre souveraineté sanitaire passe par nos entreprises innovantes. Le @Groupe_Urgo en est la preuve avec #Genesis (…). Une grande fierté! ».

Dans nos prochains articles, nous allons évoquer les premiers résultats du projet Genesis et des répercussions qu’il peut avoir sur le domaine médical dans sa globalité.