Si Internet peut être un formidable outil, il devient dans certains cas une arme potentiellement dangereuse. Le harcèlement en ligne est malheureusement de plus en plus fréquent, et de plus en plus virulent, notamment auprès des jeunes. Les répercussions sont hautement dangereuses pour les jeunes victimes, qui peuvent conduire jusqu’au suicide. Des acteurs engagés, comme Laetitia Avia, députée de la 8e circonscription de Paris, présentent la nécessité de trouver une solution car c’est également un problème de santé publique. Et une urgence collective.
L’impact du cyber-harcèlement sur la santé mentale des jeunes
Selon un récent sondage, un jeune sur quatre déclare avoir subi des insultes en ligne, tandis que 22% des jeunes utilisant les réseaux sociaux signalent avoir été victimes de cyber-harcèlement. Des chiffres alarmants et qui ne cessent d’augmenter. Il faut rappeler qu’aujourd’hui, 98% des élèves de quatrième ont un smartphone. Les réseaux sociaux sont devenus pour eux primordiaux dans leur développement psychique afin de tester leur popularité… Et c’est à double tranchant.
Les risques inhérents à ces harcèlements sont dramatiques : la victime souffre d’angoisses, d’insomnie, d’isolement, de perte de confiance (en soi et dans les autres), certains en arrivent même à l’inenvisageable, le suicide.
Ce harcèlement en ligne n’offre aucun répit à la victime. Si avant l’apparition des réseaux, on pouvait se réfugier chez soi, et couper avec le monde dans lequel se trouvait notre harceleur, c’est désormais impossible : l’instantanéité, la viralité et l’accessibilité d’Internet permettent aux harceleurs d’agir 24H/24, 7J/7. Et bien souvent de manière anonyme, ce qui contribue aussi à l’angoisse de la victime qui ne sait pas qui est son bourreau. La victime est en constante alerte, sous pression et n’a plus d’espace protégé.
Mettre en place des soutiens par l’écoute et le dialogue
Il est alors important de se libérer de l’emprise du harceleur, en communiquant. L’écoute et le dialogue sont plus que jamais des éléments capitaux pour lutter contre le cyber-harcèlement. Les familles doivent être sensibilisées afin d’apporter le soutien nécessaire à leurs enfants. C’est également le cas des établissements scolaires qui doivent faire preuve d’une vigilance accrue et adopter les bonnes approches pour soutenir les victimes.