Associations, organismes d’utilité publique, ONG, fondations… autant d’acteurs dont nous entendons peu parler, mais qui font pourtant un travail remarquable pour venir en aide aux plus vulnérables. Cela a été particulièrement le cas en ces temps troublés de crise sanitaire, une période qui a nécessité un fort élan de solidarité, souvent porté par ces organismes. D’où l’importance de les aider en leur faisant des dons qui leur permettent d’agir.
Pourquoi faire un don à un organisme reconnu d’utilité publique ?
Faire un don à un organisme reconnu d’utilité publique est le meilleur moyen de venir en aide au plus grand nombre, dépendamment du domaine d’action dudit organisme : recherche, éducation, droits humains, écologie, santé, culture, solidarité, lutte contre la faim dans le monde, accès à l’eau potable et à l’assainissement… De plus, les donateurs aux associations ou organismes reconnus d’utilité publique peuvent prétendre à une réduction fiscale applicable à l’IR (Impôt sur le Revenu) et à l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
Dans le détail, selon les dispositions de l’article 200 du CGI, les dons versés à une fondation, un organisme reconnu d’utilité publique ou à une association sont éligibles à une réduction d’IR égale à 66% du versement. Le même article prévoit toutefois un plafond : dans la limite de 20% du revenu imposable. Au cas où vous faites un don à un organisme qui vient en aide aux personnes en difficulté, vous pouvez profiter d’une déduction un peu plus importante, allant jusqu’à 75% du versement effectué (pour un don dans la limite de 529 euros). Par ailleurs, les dons faits aux organismes reconnus d’utilité publique peuvent aussi réduire le montant de l’Impôt sur la Fortune Immobilière à hauteur de 75%, dans la limite de 50 000 euros par an. Si le don est fait en usufruit, la valeur des biens est déduite de la valeur nette taxable du patrimoine immobilier du donateur.
Entretenir le lien social par le don
Vous ne le remarquez peut-être pas, mais le don joue un rôle fondamental dans le maintien et l’entretien du lien social, particulièrement dans nos sociétés modernes. Au début de cet article, nous posions la question de l’utilité du don : pourquoi faire un don ? Pour la plupart, les raisons évidentes sont de venir en aide, économiquement, aux plus démunis, à différents niveaux : santé, éducation, alimentation… Mais au-delà de la satisfaction des besoins de base, force est de constater que le don joue un rôle social, notamment en matière de cohésion.
L’exemple parfait en la matière est la cellule familiale, foyer s’il en est du don sous toutes ses formes : économique, humain, don de temps… La famille est l’endroit de l’échange gratuit, et donc du don. D’où son aptitude à jouer un rôle fondamental dans toute société, à la fois au niveau de la solidarité, de l’éducation, du développement… Dans un monde de plus en plus dominé par la logique mercantile, par le froid calcul économique, il devient de plus en plus urgent de faire revivre le mécanisme du don, une condition essentielle de notre humanité.