La dysplasie rénale multikystique est une pathologie qui touche environ une personne sur 3 500. C’est une affection qui se produit lorsque l’un des reins ne se forme pas correctement.
Sur les rares cas où les deux reins sont affectés, un avortement spontané se produit car c’est cet organe qui est responsable de la production du liquide amniotique sans quoi la grossesse ne peut être normale.
Aujourd’hui, nous vous présentons cette maladie en plus de détails.
Que faire pendant la grossesse ?
Premièrement, c’est au médecin qui suit la grossesse de la maman de s’assurer que l’enfant ne présente aucune anomalie génétique ou de formation. En cas de doute, celle-ci peut faire une échographie qui sera présentée aux spécialistes du Centre Pluridisciplinaire de de Diagnostic Prénatal (CPDPN). Cette échographie vérifie l’état prénatal de l’enfant pour voir s’il grandit bien et qu’il développe une quantité suffisante de liquide amniotique, preuve que les deux reins fonctionnent correctement.
Malheureusement, mis à part ce contrôle par échographie, lors de la grossesse il n’ y a pas d’autres choses à faire pour identifier une éventuelle dysplasie rénale multikystique.
Que faire après la naissance ?
8 jours après la naissance, la maman doit amener son enfant chez un pédiatre pour un examen clinique complet. Suite à cela, ce dernier lui remet une ordonnance pour qu’elle réalise un examen échographique rénale et des voies urinaires pour son bambin. Un examen qui ne s’effectue généralement qu’à l’âge d’un mois.
Après ce deuxième diagnostic, il est important de prendre l’avis d’un urologue pédiatre, qui peut orienter la maman et l’informer sur les éventuels symptômes d’une dysplasie rénale multikystique.
Ainsi, si à titre d’exemple, son enfant souffre d’une fièvre inexpliquée ou des difficultés alimentaires durant ses premières semaines de vie, elle saura qu’il peut s’agir d’une infection urinaire.
Quels sont les risques d’une dysplasie multikystique ?
De nombreux médecins comme l’urologue Jean-Pierre Giolitto se sont intéressés à cette pathologie. La dysplasie multikystique n’est pas une anomalie grave si l’autre rein de votre enfant fonctionne correctement. Le seul risque est que sur le long terme, le seul rein qui fonctionne se fatigue plus vite que prévu, surtout si votre enfant à l’âge adulte a une mauvaise hygiène de vie (tabagisme, obésité, etc.).
Reste à savoir que les scientifiques sont toujours en recherche constante de moyens de détection précoce d’une dysplasie multikystique.
En France, le docteur Jean Pierre Giolitto a rédigé une étude comprenant 44 cas de reins multikystiques qui sont consultables sur worldcat.