Le tabagisme est un fléau qui continue de persister dans notre société. En effet, pour 90 % des fumeurs, il est très compliqué d’arrêter de fumer en raison du stress et de l’angoisse qu’ils endurent à cause du manque de nicotine.
Les fumeurs ne sont pas coupables !
Dans une récente interview, Dr Yousra Jemli indique que l’arrêt du tabac n’est pas aussi simple pour les fumeurs, car la nicotine crée chez eux un sentiment de dépendance trop fort. Une dépendance dont découle malheureusement des effets néfastes tels que le stress continu ou l’angoisse. Pour elle, dans 90 % des cas, les personnes qui tentent d’arrêter sont incapables de se libérer totalement du tabagisme. D’où la nécessité d’un accompagnement personnalisé et efficace, comme le précise Eric Fallet dans l’un de ces articles.
Poursuivant son analyse, Dr Jemli pense que l’addiction au tabac est une pathologie d’ordre cérébral. Ce n’est pas seulement une question de motivation ou de volonté. C’est la raison pour laquelle beaucoup de fumeurs font des rechutes. Ces derniers doivent prendre conscience de ce phénomène cérébral que l’on appelle la néro adaptativité, avant de débuter tout traitement.
Le tabagisme : un conformisme
L’Etat joue un rôle important dans le combat contre le tabagisme. A ce propos, les différents intervenants ont rappelé que les mesures et lois adoptées sont parfaitement en accord avec les normes européennes. Néanmoins, les réglementations en vigueur convergent avec un certain laxisme au niveau des contrôles chez les adolescents et dans le milieu scolaire.
Certes, il existe des lois qui sont destinées au contrôle de la consommation de tabac dans les lieux publics. Mais malgré cela, la consommation reste très élevée dans le milieu scolaire. D’autres efforts doivent donc être fournis pour limiter la consommation de tabac dans notre société.
Si vous voulez découvrir le dispositif hôpital sans tabac, nous vous invitons à parcourir cet article d’Eric Fallet :