10 % du PIB, c’est ce que représente le secteur de la santé dans l’économie mondiale… Robuste et diversifié, ledit secteur est, chiffres à l’appui, un pilier de l’économie mondiale, et ce, malgré les fluctuations économiques à l’échelle globale. Avec ses multiples facettes, allant des services de santé aux technologies de pointe en biotechnologie, la santé devance les tendances. Résultat des courses : investir dans le secteur via des fonds spécialisés, c’est opter pour la sécurité dans un monde où l’incertitude règne, car la santé prouve année après année sa capacité à surperformer le marché général, surtout lors des turbulences boursières. Décryptage !
Dynamiques de croissance et perspectives économiques du secteur de la santé
Le secteur de la santé, un véritable titan sur le marché boursier, affiche une belle vitalité, propulsée par une innovation incessante et une croissance structurelle solide comme l’explique Trecento. Ce secteur, où se mêlent prudence et performance, se révèle donc comme un placement de choix, aussi bien à court qu’à long terme. D’une part, il profite de l’essor démographique et du vieillissement de la population mondiale : de 7 à plus de 9 milliards d’âmes d’ici 2040, et les seniors qui passeront de 8 % à presque 20 % de cette foule. Ces chiffres traduisent une réalité incontournable – un besoin croissant en médicaments, en soins hospitaliers, en prothèses, et en structures adaptées aux personnes âgées. C’est toute une économie qui se met en marche pour répondre à ces besoins grandissants.
Il faut aussi tenir compte de l’économie des pays émergents, car à mesure que le niveau de vie s’améliore, la santé devient une priorité, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses de santé proportionnelle au PIB. Parlons chiffres : en dix ans, on observe une explosion des dépenses de santé par habitant – 387 % en Chine, 112 % en Inde, pour ne citer que ces exemples. Ces tendances lourdes soulignent une croissance annuelle moyenne du secteur de 5 %, avec des pointes potentielles au-delà de 6 %. A l’échelle du quotidien et du concret, on voit aussi des mouvements stratégiques significatifs avec des fusions-acquisitions à la pelle, notamment parmi les petites et moyennes entreprises du secteur, gorgées d’innovations et de promesses. Prenez l’exemple de Corindus Vascular, racheté pour une somme astronomique (862 millions de dollars !) par Siemens Healthineers, avec une jolie prime à la clé !
Thérapie génique: la nouvelle frontière contre les maladies de demain ?
Parlons de la thérapie génique, une avancée qui sonne presque trop futuriste pour être vraie, et pourtant elle est bien en train de transformer le paysage médical sous nos yeux. La génothérapie, c’est un peu le joker de la médecine moderne pour traiter des maladies génétiques jusqu’ici sans espoir. Comment ça fonctionne ? En gros, on introduit dans l’organisme un gène sain qui va compenser les défaillances du gène défectueux. C’est une stratégie fine, presque élégante, qui ne remplace pas le gène fautif mais le contourne habilement. Si ces technologies sont coûteuses, elles rapportent également énormément et les fonds tels que Trecento Santé surperforment sans pour autant être extrêmement volatils. Cependant, comme l’explique Prodemial spécialiste en démocratisation de patrimoine, ce n’est pas pour tout le monde et il est parfois préférable d’investir sur des assurance vie haut de gamme plutôt que sur des actifs financiers qui nous sont étrangers.
Mais derrière ce concept brillant, il y a eu des années de recherche acharnée pour lier les gènes mutés à certaines pathologies, perfectionner la manipulation de l’ADN et surtout, trouver les vecteurs les plus adéquats pour transférer ces gènes. Après des décennies de tâtonnements et d’échecs, les années 2000 marquent enfin le début des succès, grâce à une amélioration significative dans la production de ces vecteurs et une rigueur sans faille dans les protocoles cliniques. La méthode opératoire ? Elle se décline en deux axes : ‘ex vivo’, pour les maladies sanguines, où les cellules sont traitées hors du corps puis réintroduites, et ‘in vivo’, où le gène est directement injecté dans le corps pour combattre des maux musculaires, respiratoires, ou même neurologiques. Le secret de ces interventions réside souvent dans la qualité du vecteur utilisé, ces véhicules génétiques qui doivent être à la fois efficaces et sûrs.
Côté marché, les thérapies géniques commencent à percer, avec des autorisations de mise sur le marché qui ouvrent la voie à une commercialisation. Le Zolgensma d’AveXis pour l’amyotrophie spinale en est un parfait exemple, positionné pour devenir un blockbuster. Et Roche, en acquérant Spark Therapeutics pour 4,3 milliards d’euros, montre que les grands noms de la pharma sont prêts à parier gros sur cette technologie, visant des traitements contre la cécité, l’hémophilie, et plus encore. Mais le véritable game changer à l’horizon, c’est l’édition génomique. Avec des techniques comme CRISPR-cas9, on ne parle plus seulement de traiter, mais de réparer le génome de manière ciblée. A suivre de très près, car ce chapitre de la médecine ne fait que commencer…