Vous avez sans nul doute entendu parler des AVC. Mais connaissez-vous ses causes et ses conséquences ? Cette urgence médicale, qui peut être fatale, concerne chaque année 150 000 personnes et entraîne plus de 110 000 hospitalisations par an¹. L’AVC est en France la première cause de handicap acquis de l’adulte et la troisième cause de mortalité. Nous vous invitons à découvrir plus en détail cette pathologie et comment prévenir l’AVC en adoptant certains comportements.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC), également connu sous le nom d’attaque cérébrale, affecte une région du cerveau à la suite d’une défaillance de la circulation du sang. L’obstruction ou la rupture d’un vaisseau sanguin provoque alors la mort de cellules nerveuses du fait d’une privation d’oxygène et d’éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions.
Il faut savoir à ce sujet que les cellules nerveuses privées, ne serait-ce que quelques minutes, d’oxygène meurent et ne se régénèrent pas. C’est pourquoi il est primordial d’apprendre comment prevenir l’AVC et intervenir rapidement en cas d’accident afin de réduire le risque de séquelle grave.
Dans 80 % des cas, l’AVC est un accident ischémique, lorsqu’une artère cérébrale est bloquée (embolie ou thrombose cérébrale). Il peut également apparaître suite à un accident hémorragique au niveau cérébral.
Quels sont les symptômes de l’AVC ?
Le symptôme le plus fréquent de l’AVC est la paralysie d’un côté du corps (l’hémiplégie) qui intervient brutalement. Il en existe toutefois d’autres qu’il convient de connaître comme :
- les vertiges ;
- les étourdissements ;
- la perte d’équilibre ;
- les difficultés d’élocution ;
- les troubles de la vision ;
- de violents maux de tête avec des nausées ou des vomissements.
En cas d’apparition de l’un (ou de plusieurs) de ces symptômes, il est urgent d’appeler le SAMU (15) ou le 112 (le numéro d’urgence européen). Ne perdez pas de vue qu’un diagnostic et une prise en charge rapides limitent la gravité des lésions et réduisent la mortalité de 30 %².
Comment prévenir l’AVC ?
Les AVC ont des conséquences qui sont très variables, mais plus de la moitié des gens gardent des séquelles (seulement près d’1 personne sur 10 récupère complètement).
S’il n’y a généralement pas de signe précurseur, des facteurs de risque peuvent être surveillés. Certains comportements sont ainsi à adopter, à savoir :
- contrôler le taux de cholestérol et avoir une alimentation saine ;
- contrôler régulièrement le taux de sucre dans le sang pour vérifier la présence de diabète ;
- contrôler l’hypertension artérielle, qui est un risque majeur d’AVC ;
- ne pas consommer de tabac ;
- pratiquer une activité physique régulière ;
- manger moins gras, moins salé.
Dans certains cas, un traitement préventif de l’AVC par chirurgie est nécessaire afin de réparer les artères.
Les facteurs de risques de l’AVC sont très souvent liés à des comportements sur lesquels la prévention est particulièrement efficace. Pensez-y et parlez à votre entourage de comment prévenir un AVC !
Sources :
² https://www.ameli.fr/allier/assure/sante/urgence/pathologies/avc