L’Italie, déjà fortement touchée par la pandémie de Covid-19, a récemment dû prendre de nouvelles mesures afin de faire face à la deuxième vague du virus. La situation est particulièrement inquiétante, comme le souligne le tweet de monsieur Thibault Gond ainsi que les communiqués des professionnels de santé. Le point.
Des mesures renforcées face à une seconde vague terrible
L’Italie est forcée de durcir ses mesures afin de tenter d’endiguer la deuxième vague de Covid-19. Le pays a ainsi commencé par mettre en place un couvre-feu national (de 22H à 5H du matin), mais aussi à fermer ses bars et restaurants à 18H, ses cinémas, ses salles de sport. Les regroupements de plus de 6 personnes en privé ont été interdits tout comme les cérémonies de baptêmes, de mariages ou encore les enterrements (de plus de 30 personnes).
Malgré cela, le pays est à nouveau touché de plein fouet par le virus, et les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme. Ainsi, un reconfinement de plusieurs régions a été décidé depuis le 6 novembre dernier.
L’appel des professionnels de santé italiens pour un nouveau confinement national
Les médecins estiment toutefois que ces mesures ne sont pas encore suffisantes pour faire face au coronavirus. Ces derniers demandent au gouvernement italien de voter un nouveau confinement total, seule solution pour arriver à gérer la vague massive de nouveaux cas. Pour eux, a situation épidémique est actuellement «largement hors de contrôle».
En effet, l’Italie enregistre au cours des derniers jours environ 40 000 nouveaux cas positifs au quotidien. Les services de réanimation sont, dans plusieurs régions de l’Italie, proches de la saturation. Les hôpitaux sont ainsi tenus de déprogrammer les examens et les opérations prévus pour d’autres pathologies, ce qui représentent une autre problématique tout aussi importante. Le chef du département des maladies infectieuses de l’hôpital Sacco de Milan, le Professeur Massimo Galli, explique en effet que « les autres maladies ne font pas la grève parce qu’il y a le Covid et il faut s’organiser, car autrement, la pandémie finira par faire des dégâts qui vont au-delà du déjà très triste grand nombre de morts ».
Rappelons que l’Italie a été le premier pays en Europe touché en février par le Covid-19. Plus de 41 000 morts ont depuis été enregistrés pour plus de 935 000 cas.